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Découvrir la commune > Histoire et patrimoine > Petites et grandes histoires

Célébrités d'hier et d'aujourd'hui
à Saint-Ouen-Marchefroy

" Le jour où Roger Vadim

   a dit "oui" à Jane Fonda

   en Eure-et-Loir "

    L’Écho Républicain, 15/05/2016

Le 18 mai 1967, Jane Fonda et Roger Vadim s'unirent en l'église de Saint-Ouen-Marchefroy.

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Chantal Goya, Jane Fonda et Roger Vadim

Le hameau de La Troque, caché dans les arbres, abrita aussi ses célébrités : Chantal Goya ajouta, dit-on deux tours à une humble grange pour en faire une demeure de rêve. Jane Fonda et Roger Vadim abritèrent leurs amours à la Fontaine Richard, amour parfaitement légaux : ils furent mariés à Marchefroy par Henri Girard, maire à l'époque.

Sacha Guitry, Eugene Lonesco, M. Midy, Isabelle Adjani

Article dans le journal  "Anet et son canton

Décembre 1995

"Essentiellement agricole, écarté des routes passantes, Saint-Ouen-Marchefroy est un village résiden­tiel qui s'étend des bords de la Vesgre aux hauteurs du plateau. Saint-Ouen, serré autour de son église dont l'ancienne tour clocher est classée, accueille surtout des résidences établies progressivement depuis près de soixante ans à la place de quelques anciens bâtiments de ferme en pierre de pays. La première épouse de Sacha Guitry habita le moulin et y donna, de mémoi­re de village, des fêtes superbes. Ce moulin appartint ensuite et jusqu'à son récent décès à Eugène Ionesco, célèbre auteur de théâtre. Un grand patron de la phar­macie, M. Midy, résida à Saint-Ouen et fit beaucoup pour le village. Isabelle Adjani lui succéda, avant de partir il y a quelques temps vers d'autres lieux. Dans l'église, le concert de la Pentecôte est établi depuis plu­sieurs années sous l'impulsion de M. Munier avec le concours de M. Porcher, pianiste. Il accompagna avec talent la cantatrice qui nous charma en juin dernier."

Les événements qui ont marqué
l'histoire de la commune

La Tornade de Saint-Ouen-Marchefroy en 1823

Le récit de la tornade du 26 août 1823 a été conservé dans les archives de la mairie. Un article paru dans le journal "Anet et son canton" n°31 daté de janvier 2003 retrace cette catastrophe naturelle, recensée par l'observatoire français des tornades et orages violents. Appelée tornade de Rouvres, du nom de la commune où elle a pris naissance, cette tornade, avec des vents estimés entre 270 km/h et 320 km/h et de la grêle parfois "grosse comme le poing", a causé la mort de 3 personnes. Un bilan étonnamment faible au regard des dégâts matériels engendrés (800 arbres arrachés, 53 maisons détruites à Marchefroy...) Car, heureusement, les habitants étaient pour la plupart aux champs au moment de la trombe.

Ouverture d’École en 1802

Une délibération du conseil municipal du 19 Vendémiare an XI (1802) à la suite de l'instruction du préfet d'Eure et Loir du 29 Fructidor an X, décide d'établir une école dans la commune et nomme à ce poste François Maisan ; il lui est alloué une indemnité de logement de vingt cinq francs. Consultez la délibération manuscrite d'origine sur ce lien. 

Le conseil fixe la rétribution à payer chaque mois par les parents de chaque élève à "1° pour la première classe contenant ceux qui écrivent et calculent à un franc, 2° ceux qui lisent dans les lettres ou écriture de main, à soixante centimes".

Vendémiare, qui tire son nom des vendanges, était le premier mois du calendrier républicain français correspondant à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 22 septembre au 21 octobre du calendrier grégorien.

L’école de Saint-Ouen-Marchefroy,

le bâtiment actuel de la mairie, situé place Tilleuls à Marchefroy

Chroniques Insolites

L'Engagement du Conseil Municipal de 1852
contre l’Absentéisme et Retards

En 1852, le conseil municipal, manifestant une rigueur et un engagement sans faille dans ses fonctions, a mis en œuvre une stratégie pour lutter contre l’absentéisme et les retards de ces membres. Lors de leur réunion le samedi 2 octobre 1852, les membres ont établi une convention entre eux. Ces sont les règles strictes, visant à assurer la ponctualité et la présence régulière lors des séances. Consultez la copie du réglement de 1852, extraite de la documentation rassemblée par M. André de Saint-Ouen :

" L'an mil huit cent cinquante deux, le samedi deux octobre, les membres du conseil Municipal, étant réunis à la mairie lieu ordinaire de leurs séances ont fait entre eux la convention suivante à l'effet d'assurer l'exactitude et la légalité de leurs délibérations :

Article premier : Chaque membre s'engage à verser la somme de un franc à la première réquisition entre les mains de M.le Maire, lorsqu'il manquera à la séance sans prévenir le Président du conseil avant la délibération.

Article deux : Chaque membre s'engage aussi à verser comme il a été dit à l'art. premier, la somme de cinquante centimes toutes les fois qu'il arrivera un quart d'heure après l'heure indiquée pour la séance. L'heure sera prise à l'horloge de la mairie.

Article trois : En fin d'année ou à toute autre époque, le conseil municipal délibérera à l'effet de s'entendre sur l'emploi qu'il y aurait lieu de faire des amendes accumulées.

Fait et délibéré les jours mois et ans que dessus

Les membres du conseil municipal"

Cet ensemble de règles strictes, couplées à un usage judicieux des amendes collectées, démontre une volonté de créer un environnement de travail assidu et respectueux du temps et des obligations de chacun. Le conseil municipal de 1852 offre ainsi un exemple inspirant de gouvernance et d’autodiscipline, véhiculant un message puissant sur l'importance de la responsabilité et de l'engagement dans les institutions publiques.

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